À court terme, cela signifie que quand on utilise l’ACV pour comparer les impacts environnementaux de différents systèmes de production (agriculture biologique versus agriculture conventionnelle, élevage intensif/extensif etc.) et de transformation, ces limites doivent être soulignées explicitement. Aussi il est recommandé d’utiliser des indicateurs complémentaires, à définir en fonction du contexte et de l’échelle de travail. Ces indicateurs complémentaires peuvent être par exemple les IFT ou Nodu pour les pesticides ; les Surfaces d’Intérêt Ecologique pour la biodiversité, des indicateurs de bien-être animal ou encore des indicateurs socio-économiques. Par ailleurs, différentes unités fonctionnelles peuvent être mobilisées (kg, ha, calorie, € de revenu…) en fonction des finalités de comparaison d’aliments entre eux.